nom(s) ✰ Foster prénom(s) ✰ Samuel. Enfin si ce n'est qu'il s'appelle Samuel III. C'est une tradition dans la famille Foster, son père était le deuxième de la lignée et son grand père, le premier. Tous les trois furent liés par le même prénom et leur métier. A vrai dire, sur ses papiers, Samuel ne fait jamais apparaître qu'il est le troisième. Il ne supporte pas cela, le faisant rendre trop proche de son père. âge ✰ il a eu 39 ans il y a peu date et lieu de naissance ✰ 1 Avril 1975 dans l'état de Californie à Coronado plus précisément  profession ou études ✰ Il a suivi sa scolarité dans l'école Militaire du fait du métier de son père. Il a toujours fait en sorte d'avoir des bonnes notes parce que son père lui mettait une pression constante pour qu'il soit le meilleur. Une fois ses diplômes obtenus, il a choisi de s'inscrire à l'armée de terre à l'inverse de son père qui travaillait au sein de la base Naval Air Station North Island.  statut civil ✰ Célibataire orientation sexuelle ✰ Hétérosexuelle traits de caractère ✰ Renfermé - taciturne - froid - autoritaire - impartial - peu souriant - généreux -  il peut être là quand on a vraiment besoin de lui - consciencieux - casanier - impulsif - jaloux mais il ne le montrera jamais - colérique - sadique - gentil oui un peu quand même, ce n'est pas un vilain groupe ✰ Dunno i don't care  avatar ✰ sexy Cricri d'amour Christian Bale crédits ✰ fuckyeachristianbale@tumblr.

Il était assis sur une chaise en bois des plus sommaires. En face, il y avait cette table basse ou se trouvait un canapé juste à côté. Et elle était là, le regardant, ses yeux gris masqués par de fines lunettes aux montures d'acier. Silencieuse, elle le regardait jusqu'à temps qu'elle ouvrit la bouche, comprenant qu'il ne parlerait pas en premier.
" Parlez moi de vous Monsieur Foster. " Lui demanda t-elle en le dévisageant d'un regard intense, les yeux brillants. Elle tenait son bloc notes en main et attendit qu'il prenne la parole. C'était la première fois qu'il la voyait. Et pourtant en guise de réponse, en guise de "bonjour", il trouva intelligent de lui répondre:
" Non, mais sérieusement? Croyez vous vraiment que le fait de raconter ma vie, vous certifiera si je suis débile ou non ?" [/color] Il se tenait droit sur sa chaise, presque avachi. La provocation n'était pas quelque chose qu'il aimait et d'autant plus, quand il était en position de faiblesse. En réalité, c'était ça le problème, ça, la raison de son entêtement à ne pas vouloir répondre aux questions de cette femme. Parce qu'il se sentait tel un condamné à mort, il se sentait dépendant des réponses qu'il devait fournir. Il savait que son avenir ne dépendait que d'elle, de ce qu'elle allait entendre, de ce qu'elle allait décider. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'extérioriser cette colère qu'il éprouvait contre le monde entier et lui même.
La voix de la psychologue lui revenait aux oreilles: " Monsieur Foster. Vous savez très bien ce dont je suis capable par mes décisions. " Lui disait-elle avec un soupçon de menace teintant dans sa voix. "Vous savez très bien pourquoi vous êtes là. C'est la procédure. Maintenant, si vous voulez que l'on clôt l'entretien, je vous déclare inapte et vous finirez votre vie en tant que militaire raté et de surcroit alcoolique. Mais cela ne peut pas arriver si vous êtes conciliant et que vous répondez à mes questions. " Regard noir en guise de réponse mais il ne broncha pas. Satisfaite, elle le regarda avec un sourire narquois tandis qu'il lui jeta un regard froid empli d'idées de meurtres bien sanglantes. Cette envie s'accentua quand elle ajouta: " Oh je vous rassure, Monsieur Foster, vous n'êtes pas le seul à avoir eu envie de me tuer. Maintenant, si vous voulez bien reprendre la séance... " Son sourire avait disparu alors tandis qu'elle ajouta:
" Je vous écoute. "

Il soupira. Il se sentait vaincu. Il ne pouvait pas résister contre cette partie du système dans lequel il s'était engrangé. Depuis tout petit. Depuis sa naissance à vrai dire. Il soupira à nouveau et répondit donc à la psychologue:
" Je m'appelle Samuel Foster. J'ai 39 ans et je vis à Minneapolis depuis quelques années maintenant, je n'ai jamais compté, à vrai dire. Je suis né en Californie dans la ville de Coronado. Et je bosse dans l'armée depuis mes dix huit ans. " Il se tut et plongea son regard dans celui de la psy qui avait pris des notes en biais. Quand elle termina, ses yeux brillants se posa sur lui, un petit sourire et une question franchit ses lèvres:
" Parlez moi de votre passé, de votre famille, de vos parents. "
Elle touchait un point sensible. Pourtant il tentât de répondre du mieux qu'il pouvait, ignorant la colère froide  qui le rongeait.
" Mon père était militaire et son père l'était également. Quand je suis né, je fus leur premier et dernier enfant, ma mère chopa un cancer de l'utérus et je ne pus jamais avoir de frère ou de sœur. J'ai été élevé dans l'esprit militaire, mon éducation a été stricte et comme tout enfant de militaire, j'ai été scolarisé dans ces écoles faites pour des gosses au même contexte familial que le mien. " Il essayait d'être évasif, son enfance semblait heureuse mais stricte. Or ce n'était rien de cela. Non c'était l'enfer, un monde empli de noirceur.  Les coups, les humiliations. Son père voulait qu'il soit parfait à ses yeux. Il l'avait élevé dans un univers impitoyable. Aujourd'hui, il était devenu un militaire: mais à quel prix? Une enfance martyrisée? Des rêves brisés? Une mère absente ayant oublié de véhiculer de l'amour? Pourtant, Samuel se garda de le dire et continua à parler d'une voix monotone.
" A 18 ans, j'ai intégré l'armée et j'ai tout fait pour entrer dans la légion des tireurs d'élite. Quand avant je ne savais pas pourquoi je bossais dur, une fois là bas, je me suis mis au boulot afin de pouvoir devenir le meilleur. "
Il avait raison dans ce qu'il disait. Il y avait mis toute son énergie, toute son âme. Il voulait y arriver, de toute manière, son père ne lui pardonnerait pas un tel échec.
" Et donc, vous êtes devenu le meilleur. " Ajouta t-elle sans cesser de le dévisager.
" Oui, du moins, j'ai tout fait pour. Je fus l'un des premiers. Et c'est ainsi que j'ai intégré ce groupe. J'avais la vingtaine passée, j'étais majeur et surtout j'étais libre de pouvoir aller ou je voulais. " Ses paroles étaient à double sens. Si pour la psy cela se résumait à un besoin de liberté, pour lui, c'était autre chose. C'était la fin de la prison dorée avec son père. Il avait quitté le domicile prenant le plus de distance possible avec sa famille, coupant les ponts, ne donnant plus de nouvelles. C'est là sa vengeance personnelle contre sa famille, contre ces souffrances.
" Et ensuite? "
" Et ensuite, j'ai rempli diverses missions. Risquer sa vie, défendre son pays, vivre avec mes collègues de boulot. Tout était génial. Je me plaisais dans ce que je faisais. On m'a toujours dit que j'étais un militaire exemplaire et grâce à cela et le nom de mon père, je n'eus pas de mal a gravir les échelons. Puis, je suis revenu de la guerre en Irak plus gradé qu'auparavant. "
C'est à ce moment qu'il avait regardé Lew d'une autre manière. C'était sa collègue de boulot, il l'avait souvent croisé sans pour autant avoir  eu une idée quelconque à son sujet. Il avait parfois tenté de se poser avec des femmes mais il n'avait jamais vraiment su comment s'y prendre. Elles finissaient toujours pas s'éloigner de lui, par le quittaient ce dont il n'était pas mécontent à vrai dire. Avec Lew tout fut différent, elle semblait s'accommoder de sa mentalité froide et autoritaire, il se voyait de temps en temps. Tout dépendait de l'humeur de chacun et de l'emploi du temps. Quand Samuel avait ses longues permissions, il se voyait quasiment tout le temps. C'était là un contact qui ne lui déplaisait pas. Bien au contraire. Et puis, ils avaient fini par se séparer quand elle avait tiré sur son collègue de boulot. Pourquoi? Il ne s'était jamais vraiment posé la question. Il n'avait jamais rien fait pour arranger les choses. Samuel avait senti que c'était la fin, qu'il ne pouvait plus rester avec elle. Au fond de lui, il se disait que le fait qu'elle soit en tôle pouvait être une des causes. C'était quelque chose qui pourrait nuire à sa carrière. Leur rupture avait été consentante pour chacun et il avait donc cessé les visites. Puis il était parti en Afghanistan parce qu'on avait besoin de lui. Là bas, il avait eu parfois le temps de réfléchir à cette relation, à ce qu'elle lui avait apporté. Au Noël qui précéda son départ vers ce pays en guerre, il lui avait envoyé un livre qui résumait bien la situation dans laquelle Lew se trouvait. Durant l'une de ces permissions, il l'avait lu et avait trouvé qu'il pouvait intéresser son ancienne petite amie. Enfin relation libre était le terme plus approprié résumant le mieux leur manière de vivre leur vie de "couple" durant quelques années. Il y pensait souvent. Parfois, il se demandait si cette femme avait lu le bouquin qu'il lui avait offert. C'est en y pensant ainsi qu'il avait fini par se la prendre au moment ou il s'y attendait le moins.
Cette putain de balle.
" Jusqu'à ce que vous ayez été blessé durant la mission " Ajouta la psy en se penchant, prenant quelques notes. Ah. Moment important. Tout ce qu'il dirait, serait disséqué en milles morceaux.
" J'étais en pleine mission, et nous sommes tombés sur une embuscade. Des talibans nous attendaient alors que nous étions sortis de notre camion. Ils nous sont tombés dessus et ils nous ont tirés dessus. J'ai reçu une balle dans l'épaule. "
"Votre collègue a décrété qu'à ce moment là, vous aviez le regard vide. " Le coupa t-elle. Voilà le point sensible. Voilà pourquoi il était là. Un tireur d'élite n'avait pas le droit à l'erreur pas face à l'entraînement intensif qu'il recevait tout le temps.
" J'ai été aveuglé par le soleil. Il était à peine dix heures, et il faisait déjà quarante degrés! " s'exclama t-il en gardant un visage imperturbable. La vérité était autre
Il avait été aveuglé par le soleil. Oui pas au point de ne pas y voir. Non, ce foutu soleil l'avait tout simplement ramené à ce fameur livre, cadeau fait à Lew. Mais ça, il se gardait bien de le dire.

La psy avait émis un silence continuant à le dévisager.
" Bien. Monsieur Foster, vous avez répondu à mes questions. Je ne pense que ce soit important de revenir sur votre état. J'ai eu le rapport du médecin de l'armée. " Et en joignant le geste à la parole, elle prit un épais rapport. " Il décrète que mis à part votre blessure, vous êtes en parfait état physique. Malheureusement, bien que cela fasse six mois, votre bras n'est toujours  pas rétabli. "
" Je sais. " soupira t-il. C'était ça le problème. Son bras le lançait souvent. La balle, un calibre de merde avait éclaté en plusieurs morceaux quand elle s'était logé dans sa chair. Les médecins l'avaient opéré en préservant le bras. Malheureusement, quand il faisait nuit, humide, qu'il pleuvait, il avait mal. Non pas au point de ne pas bouger le bras. Bien au contraire mais au fond de lui, il le savait. Et la psy se chargea de le lui rappeler.
" Sans ces douleurs, vous auriez pu revenir au sein de votre légion. Mais le médecin a été très clair : la guérison peut avoir lieu mais cela peut prendre parfois beaucoup de temps. Parfois même ça ne guérit jamais. Et vous le savez très bien, dans votre légion, les blessures ne pardonnent pas. Seul dix pour cent des blessés ont une chance de rejoindre leurs troupes de tireur d'élite après une blessure. Vous le savez aussi qu'il ne tolère même pas les rhumatismes ou autre... Alors un bras qui vous lance tout le temps, encore moins. " Elle ouvrit une page de son rapport et ajouta en relevant les yeux vers lui: " En l'état actuel des choses, le médecin indique que vous ne pouvez pas reprendre mais il propose un reclassement temporaire ou définitif. Tout dépend de votre état et de son amélioration. " La psy replongea dans ses papiers et en sortit un autre à l'effigie de la police. " Vous habitez Minneapolis et nous savons que la police recherche un formateur pour les jeunes diplômes de l'école de police. L'ancien formateur avait pris sa retraite et son successeur a été tué. Votre mission serait de les entraîner comme s'ils étaient à l'armée. Et là dessus, nous sommes formels: votre présence là bas apportera un peu d'autoritarisme que nous perdons petit à petit. Les jeunes sont motivés mais indisciplinés et de surcroît, la police est débordée comme jamais. Nous avons besoin de vous. Et nous pensons que vous serez un bon élément"
Elle marqua une pause avant de sourire et d'ajouter : " Cela sera provisoire car si votre bras va mieux, que le médecin vous juge apte, vous pourra revenir au sein de votre légion. Vous les connaissez... " " Ce sont des connards. " Dit-il en terminant sa phrase tandis qu'elle l'ignora et conclut: " Ils sont stricts. "

L'entretien prit fin. Il était temps pour lui de troquer sa tenue de l'armée par une tenue de civile, temps pour lui de rencontrer ces étudiants désireux d'intégrer la police, temps pour lui de retrouver son appartement empli de poussière, temps pour lui de faire face à cette peur constante qui régnait dans la ville de Minneapolis. Peu de temps après son retour définitif dans la ville, il avait appris la mort de son père. Crise cardiaque. Pauvre fou. Jamais il n'apprendra que son fils travaillait pour la police désormais. Heureusement pour lui d'ailleurs. Samuel n'appela jamais sa mère. Dans sa tête et dans son coeur, ses parents étaient morts dès l'instant ou il était né.

pseudo ✰ Milou âge ✰ vingt quatre ans toujours vingt quatre ans , je ne vieillis jamais où avez-vous connu le forum ? ✰ Par le biais d'une amie qui n'est plus ici. Elle est partie mais je suis restée vous le trouvez comment ? ✰ Toujours aussi génial, les membres, le staff, la qualité des rps , c'est de votre faute si je fais un TC. Enfin de Lew surtout un dernier commentaire ✰ Je suis un être faible .