nom(s) ✰ Lethal prénom(s) ✰ Duncan âge ✰ 30 ans date et lieu de naissance ✰ 28 juin 1983 à Austin profession ✰ Médecin légiste statut civil ✰ Célibataire orientation sexuelle ✰ Hétérosexuel traits de caractère ✰ Blagueur - Revanchard - Têtu - Violant - Bagarreur - Impulsif - Curieux - Sans pitié - Dégage un charme fou - A beaucoup de charisme - Tendre dans le fond - Légèrement sensible - Agile groupe ✰ we have unfinished buisness  avatar ✰ Jensen Ackles crédits ✰ Google

Tout a commencé avec un journal épais aux feuilles vierges. Tout a commencé avec mon frère. Tout a commencé le jour de mon dix-septième anniversaire.

« Aujourd'hui c'est mon anniversaire, j'ai dix-sept ans. Je ne savais pas par quoi commencer, « Cher journal » ? Non trop féminin. Alors j'ai choisi de l'inaugurer avec un « aujourd'hui ». Si je suis en train d'écrire dans celui-ci en ce moment même, c'est grâce à mon petit frère, Ryan âgé de quinze ans. Il me l'a offert aujourd'hui, c'est un cadeau, il a une grande valeur sentimentale pour moi désormais. Lorsque je l'ai ouvert, il y avait une note écrite de la main de Ryan « Fais-en bon usage, ne le perds pas, écris tous les jours dedans, tout ce qui a été marquant dans ta journée sans oublier les moindres détails, et surtout emmène le partout où tu vas. ». Je suis obligé d'écrire systématiquement dedans alors. Je m'y engage. J'espère pouvoir tenir cette promesse. »

Voilà les premières phrases qui y sont inscrites. J'ai essayé de tenir parole, d'écrire tous les jours dedans, de l'emporter partout où j'allais oui, et ceux à n'importe quel prix, ce fut plutôt une réussite d'ailleurs. J'étais reconnaissant envers mon frère de m'avoir fait ce cadeau, c'était le premier qu'il m'offrait par ses propres moyens et je pense qu'il ne m'a pas offert un journal pour rien. Chaque soir, lorsque je rentrais de l'école, je me jetais dessus afin de raconter ce qu'il s'était passé dans ma journée. Rencontre d'une fille, mauvaise note, professeur un peu trop pesant, bagarre à la cafète, ennuis en tous genres, et j'en passe. Bien sûr personne ne devait lire mon journal, il était comme une bible pour moi, ma bible, toute une partie de ma vie inscrite dedans. Si quelqu'un avait le malheur de s'en approcher d'un peu trop près, il en subissait les conséquences. Puis, les années ont passé, et passé, j'ai obtenu mon diplôme, une petite amie, ma majorité, ma licence de médecine, mon premier emploi, mais jamais je n'ai cessé d'écrire dans le journal. En fait, je vivais la plus heureuse des vies, avec des parents fiers de moi, une petite amie formidable et un frère que j'aimais plus que tout au monde.

Vous voulez que je vous dise ? Au diable ces contes de fées débordant de « HAPPY ENDING », ça n'existe pas ! ÇA N'EXISTE PAS BORDEL ! Sinon, il n'y aurait jamais eu de drame, sinon mon frère ne serait pas mort à l'heure qu'il est et je ne serais pas un meurtrier.

« Ryan est à l'hôpital, dans le coma. Il s'est fait tirer dessus par des dealeurs qu'ils connaissaient, car il les avait déjà rencontrés plusieurs fois en rentrant de l'école m'a dit un de ses amis. Je pense qu'ils ont dû un peu trop le faire faire chier, lui qui a toujours été très courageux, un soir il leur a dit qu'il allait les dénoncer s'ils n'arrêtaient pas de l'emmerder. Alors, ils l'ont coincé dans une ruelle près de chez nous, et lui ont tiré dessus comme sur un vulgaire lapin, juste avant que les flics ne se pointent. Je n'avais pas remarqué qu'il avait des problèmes, pourquoi ne m'en a-t-il jamais parlé ? Pourquoi est-il passé par là pour rentrer ? Pourquoi est-il resté silencieux auprès de moi, moi son frère aîné qui aurait pu le protéger ? Pourquoi est-il allait se foutre dans une telle merde sans m'en parler ?! Ai-je étais aveugle ? Comment n'ai-je pas pu voir qu'il avait un poids sur lui ? J'aurai pu l'aider ! J'aurai pu l'en empêcher ! J'aurai pu le sauver ! Si j'avais pu être là pour lui il ne serait peut-être pas à l'hôpital dans le coma ! Et mes parents qui n'arrêtent pas de pleurer, et tous ces gens qui viennent nous adresser leurs condoléances comme s'il était mort, non, non, NON ! Je refuse d'y croire ! Il va se battre, il ne mourra pas, il est fort c'est un battant il a toujours réussi à se dépatouiller seul, à ne pas avoir d'ennuis, alors pourquoi être allé s'en causer ? Il a été inconscient sur ce coup, et moi si j'avais été assez présent rien de tout cela ne se serait passé, tout est de ma faute. »

Ses jours étaient comptés de toute façon. Je refusais d'y croire, mais c'était une évidence, il est resté un mois dans le coma, jusqu'à ce qu'il finisse par se réveiller, mais fasse un arrêt cardiaque quelques heures plus tard et que les médecins n'arrivent pas à le réanimer. J'entends encore la voix de l'infirmière, « Heure du décès, 23h42. » le pire c'est lorsqu'on est là et que l'on voit la scène, j'étais dévasté, anéanti, le sol s'effondrait sous mes pieds. En plus de cela, c'est que j'avais été le voir seul, car mes parents n'avaient pas pu arrivés avant, alors il a fallu leur annoncer, je n'ai pas voulu rester lorsque les médecins ont fait ce qu'ils avaient à faire.

« Je n'avais jamais assisté à un enterrement. C'est sinistre. Tout le monde vêtu de noir, pleurant le défunt à chaude larmes, lui adressant une dernière parole avant de jeter la rose sur le cercueil. Tous ces éléments forment un terrible tableau. On dit souvent qu'un enterrement permet de faire son deuil, mais je ne pense pas, la peine est toujours là et le restera pour toujours. Mais je le jure, oh oui je le jure je retrouverai l'assassin de mon frère, le traquerai et le tuerai, quoi qu'il m'en coûte. »

Une parole est une parole. Trois semaines plus tard, j'avais réussi à remonter jusqu'à lui. C'est à ce moment précis qu'a commencé toute l'histoire. Mes parents n'avaient pas l'air de vouloir se bouger pour retrouver l'assassin de mon frère et le faire payer, il était mort et puis c'est tout, ils ne demandaient même pas que justice soit faite. Ils étaient faibles et se fichaient que la police n'est pas retrouvée ce fils de pute et n'ait pas continué à chercher soit disant parce qu'au Texas c'est une affaire quotidienne. C'est vrai, des milliers de gens meurent assassiné chaque jour, mais peu de ces affaires sont entendues, il a fallu que mon frère tombe sur l'une d'elles. Si je voulais que justice soit faite, il fallait que je m'en charge moi-même. Un soir, j'en ai eu marre et j'ai tout plaqué, ma copine, mon travail, mes parents et je me suis cassé sans rien dire à personne, avec un peu de blé, et de quoi manger au cas où, en emportant avec moi le strict minimum.

Je n'ai pas eu de mal à trouver de quoi me loger, un trou de merde c'est vrai, mais pour une planque c'était plutôt pas mal. Là-bas j'ai recueilli toutes les informations possibles que je pouvais trouver sur le tueur, « Rodrigo » de son prénom, un homme solitaire et sans raison de vivre apparente. Ca n'a pas été facile de le retrouver, car cet enfoiré avait pas mal bougé, mais ces gens-là n'arrivent jamais à se cacher éternellement. Je supposais qu'il devait avoir un casier judiciaire bien rempli. Vol à main armé, deal, effraction avec violence et évidemment pouvait s'ajouter à tout cela, « homicide volontaire ». J'ai mené mon enquête à ne plus en dormir la nuit, je me renseignais sur les moindres détails, sur ses fréquentations, les endroits où il avait pour habitude de dormir, allant même jusqu'à me déguiser ou usurper l'identité de quelqu'un en me faisant passer pour un de ses clients en maque de cocaïne. Alors ? Vous voulez savoir si je l'ai tué hein ?

Un soir je l'ai attendu à la sortie d'un bar qu'il fréquentait quotidiennement, je le savais, car cela faisait une semaine que j'observais le moindre de ses gestes tapis dans l'ombre. J'étais plutôt bien armé, un Magnum, toutes sortes de couteau et j'étais cagoulé. L'avantage en Amérique, c'est qu'ils donnent des armes à n'importe qui. Lorsqu'il est sorti, je l'attendais dans une petite ruelle sombre, il était aux alentours de deux heures du matin, je l'ai chopé par le bras, j'ai commencé à le battre, il m'a répondu, nous nous sommes échangés quelques coups, il m'a arraché ma cagoule puis j'ai pris le dessus. J'ai sorti mon révolver, je l'ai pointé sur son front, il m'a repoussé, mon arme est partie à trois mètres de nous, il a voulu la rattraper, je l'ai tiré par le pied, il est tombé à terre, je me suis assis sur son ventre et je l'ai frappé. Puis j'ai continué, encore et encore, à quoi nous servent les armes lorsque l'on peut utiliser sa propre chaire ? C'est ainsi que je l'ai abattu. Mon premier crime. Je me sentais puissant, invincible. Bien sûr, il a fallu supprimer le corps, j'étais peut-être novice en la matière, mais je savais que je ne devais pas laisser de traces.

Mon corps était complètement endolori, ce chien m'avait sûrement fracturé plusieurs os, et mon nez ruisselait de sang. Je l'ai pris avec peine sur l'épaule pour l'emmener jusqu'à ma voiture qui était de l'autre côté de la ruelle. J'avais tout prévu. Je l'ai allongé dans le coffre que j'avais soigneusement couvert de vieux draps, j'ai pris la route pour un endroit lointain en priant pour ne pas être arrêté. Par chance, il pleuvait ce soir-là, il faut croire que la nature était de mon côté pour une fois, car toutes traces de sang dans la rue allaient s'estomper. J'ai conduis jusqu'à un endroit sans vie, là où je savais que personne ne viendrait nous chercher, j'ai sorti le cadavre de ma voiture, ainsi que les draps, mes vêtements et toutes autres choses qui pouvaient m'inculper. Je l'ai mis au sol, j'ai pris le bidon d'essence qui était dans ma voiture, j'ai arrosé le tout et.. Je me suis assis. Je l'avais fait, j'avais tué l'assassin de mon frère, je l'avais enfin vengé. Là, je me suis allumé une clope, et lorsqu'elle fut finie, je l'ai balancé sur la substance inflammable, et j'ai regardé le grand feu de joie qui brûlait juste sous mes yeux. Je venais de commettre un crime terrible, mais j'étais heureux, je ne m'en voulais pas, pire encore, j'avais adoré ça même. Lorsqu'au petit matin tout avait roussit, j'ai pris mes affaires de rechange qui étaient sur ma banquette arrière, je les ai enfilés et je suis entré à ma piole le plus discrètement possible par peur que l'on me voit avec ce visage enflé et ce sang séché sur mes mains.


« Aujourd'hui, j'ai tué un homme, aujourd'hui j'ai vengé mon frère. »

Voilà les seuls mots que j'avais marqués dans mon journal. Le plus flippant dans tout ça, c'est que mon frère m'est apparu dans une hallucination. Oui oui vous avez bien entendu, je l'ai vu et il m'a même parlé. Je n'oublierai jamais ce qu'il m'a dit. « Duncan, tu m'as vengé Duncan, tu as tué quelqu'un, mais une personne qui ne méritait pas la vie, une personne qui faisait le mal. Il y en a partout Dun, pleins de gens meurent à cause de salopards comme lui, venge les, venge les tous. » C'est ainsi que ma chasse aux criminels a commencé. Non seulement je pouvais assouvir ma soif de vengeance mais aussi, je pouvais prendre la vie de quelqu'un. Alors j'ai fuie le Texas, j'allais partout où le devoir m'appelait et sans jamais me retourner, utilisant de faux papiers d'identité, de fausses cartes de presse, de plombier, agent immobilier et j'en passe. Chaque fois que je tue quelqu'un, j'écris toute ma tuerie dans les moindres détails.
Au fil du temps je me suis amélioré, je me fais de plus en plus discret, je deviens meilleur au combat. Évidemment, les hommes que je tue ne sont pas les ennemis publics numéros un, faut pas déconner non plus. Se sont souvent des gens comme Rodrigo qui se font relâcher ou qui ne se font pas poursuivre.

Toutefois, il y a un jour où j'ai vraiment été dans la merde, c'était une famille de tueur, le père, les deux fils et la petite fille qui les aidait. Comment peut-on infliger ça à un gosse ? Ils avaient commit toutes sortes de crimes horribles, je les avais presque coincé, mais malheureusement, la petite m'a découvert et a appelé au secours, puis ils sont venus et m'ont ligoté. Je pesais vraiment que j'allais mourir, que s'en était fini pour moi, mais heureusement que j'ai réussi à m'enfuir un moment où ils étaient de sortie pour commettre je ne sais quelles choses horribles. Au moins j'en ai tiré une leçon, ne jamais se mesurer à un trop grand nombre de personnes. C'est d'ailleurs l'une de mes dernières « quêtes » comme je les appelle, car quelques mois plus tard, j'ai entendu des rumeurs sur une petite ville dans le Minnesota nommé Minneapolis, où les crimes se multiplient en ce moment. Alors me voilà, et je compte bien éliminer plusieurs des ordures qui y traînent, car dans une ville où tout le monde se tire dessus, qui pourrait soupçonner un pauvre médecin légiste venu du Texas ? Je vais me fondre dans la masse, faites attention à vos fesses mes poules.


N.B. : Duncan voit souvent son frère apparaitre et il lui parle. Il ne souffre pas d'une forme de schizophrénie, il l'imagine juste et invente ce qu'il aurait dit s'il était vraiment là, car de toute façon il sait bien que son frère est mort qu'il ne pourra rien changer à cela.

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