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Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want

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Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want Vide
MessageSujet: Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want   Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want EmptyMar 29 Oct - 21:26


Mary Crawley
 Let me live, let me smile, let me be crazy❞

nom(s) ✰ Crawley prénom(s) ✰ Mary âge ✰ bientôt 26 ans date et lieu de naissance ✰ Née à Cambridge, dans le Massachusetts  profession ou études ✰ Elle fait des petits jobs à gauche à droite, mais l'argent coulant à flot, elle n'a pas trop de problèmes même si elle préfère quand même travailler pour s'amuser! statut civil ✰ Célibataire orientation sexuelle ✰ Alors là... Disons que son orientation première était les hommes, mais maintenant, jouer des rôles l'amusent tout autant qu'elle préfère se laisser porter par le vent, ainsi, si une jeune femme vient à l'aborder, elle prendra le rôle de l'amante si cela peut lui permettre d'en savoir plus sur la chose. traits de caractère ✰ Parfaitement attirée par les paradoxes qui criblent sa vie, enjouée, libre, facile, sociale, déjantée, joueuse, superficielle mais sincère à la fois, crédule, aventureuse, peu compliquée,groupe ✰ Dunno don't care  avatar ✰ Carey Mulligan. crédits ✰ Tumblr is my friend !

❖ {you swore that you'd never lose your control}


Que dire de cette demoiselle. En réalité, le terme dynamique lui conviendrait parfaitement bien. C’est quelqu’un qui ne se laissera jamais emporter par l’inactivité. Cela peut certes lui arriver de traîner dans un canapé mais alors il vaut mieux qu’elle soit accompagnée car la solitude la pousse à chercher le contact et une présence à ses côtés. Ou alors tout bonnement, cela la pousse à s’exciter. C’est bien pour ça que quand elle est seule, soit il lui prend l’envie irrépressible de mettre de la musique et de danser dans tous les sens, ou alors tout simplement de s’habiller et de sortir pour rencontrer n’importe qui et passer du temps entourée de personnes soit nouvellement rencontrées soit qu’elle appelle pour connaître les disponibilités. Mary est une fille qu’on ne peut pas louper. Son style vestimentaire à lui seul suffit à voir en elle une bouffée de fraîcheur mais surtout d’extravagance. Cela ne veut pas dire qu’elle ne porte par exemple que de la couleur, Mary peut être distinguée et se vêtir telle une dame raffinée. Mais la plupart du temps, c’est vrai qu’elle mélange des vêtements qui pourraient paraître ne pas aller ensemble, ou alors décalés, sans oublier les artifices accessoirisés qui vont avec. Ce n’est pas quelqu’un qui passe inaperçu, même au niveau de sa personnalité. Elle n’a que peu de limites comportementales. Cela ne la pousse nullement vers le versant violent du terme. Elle ne fera jamais de mal, ne cherchera pas à nuire quelqu’un et elle contient une morale certaine. Son côté perfide peut la pousser à vous jouer un tour ou à vous trahir, mais au fond c’est tout simplement parce que les répercussions de ses actes ne lui parviennent pas clairement dans son esprit.

Son insouciance et sa curiosité lui laissent le champ libre pour s’aventurer dans des recoins de vie où l’on ne pense peut-être pas aller. L’absence de limites se caractérise également par l’incapacité à se baser sur les préjugés classiques que l’on peut côtoyer. Si par exemple, un byker se trouve à proximité, tatoué, impressionnant et qui semble peu enclin à la discussion, tout cela à priori à cause de son air, cela n’empêchera nullement Mary d’aller le trouver et de lui faire part de l’admiration qu’elle a pour le tatouage sur son bras le plus visible qui soit ! Bien sûr cela est du aussi à une impossibilité à tenir ses impulsions. Si elle a envie, elle le fait. C’est bien pour ça d’ailleurs qu’elle n’a pas les facultés pour faire des études ou encore pour conserver un seul emploi. Mary a besoin de suivre son instinct, de se laisser dicter sa ligne de conduite par la vie elle-même,  et de suivre les différents chemins qui s’ouvrent devant ses yeux sans se contenter d’un seul. En réalité, elle vit pour s’amuser, son père étant fortuné, elle pourrait se contenter de dépenser son argent – et c’est ce qu’elle fait pour être honnête  - mais elle a envie aussi de vivre diverses aventures toute plus rocambolesque les unes que les autres, que ce soit dangereux ou non. Elle sait qu’elle n’a pas le QI pour devenir aussi importante que son paternel, mais ce n’est pas ce qui l’intéresse. Ce qui l’intéresse c’est le monde, le vivre pleinement, le contempler, l’apprivoiser et l’aimer autant que possible. Cette tendance à ne faire que ce qui lui plaît la rend capricieuse et insolente, mais c’est aussi au fond ce qui la rend attachante. Sans compter sa tendance irrépressible et régulière à  respirer la joie de vivre et à sembler s’émerveiller et s’amuser d’un rien. Tout est bon pour lui suffire. Vivre dans un taudis pourrait être à ses yeux une expérience à vivre, le temps d’un rêve, puis le laisser s’évanouir pour retrouver le luxe qui lui plaît. Cela fait partie de sa tendance à s’envoûter de paradoxe : aimer la vie sans rien tout en sachant qu’au fond elle possède tout ce qu’elle veut.  En réalité, elle ne fait que jouer différentes personnages à travers les univers qu’elle côtoie : qui serais-je aujourd’hui ? Tout le monde croit la connaître mais personne ne sait ce qui se trame dans sa tête. Personne ne sait sa haine envers cette mère incapable de supporter sa naissance et qui délaissa sa famille pour retrouver le ciel, elle a pour cette raison horreur qu’on la compare à elle malgré leur ressemblance apparente qu’elle a pu découvrir lors des consultations des albums photos subtilisés dans les affaires de son père. Personne ne sait qu’elle a souffert très longtemps de maltraitance de la part de son frère également. Le cas de son aîné est compliqué et simple à la fois à ses yeux. Un paradoxe évident qui lui plaît mais qu’elle souhaite en même temps résoudre car elle a l’impression que c’est la clé du problème qui les unit. Cette violence qu’il a envers elle lui déplaît tout autant qu’elle en a besoin. Elle sa des vagues souvenirs de son enfance mais elle savait pertinemment qu’il ne l’aimait pas, désormais, c’est bien plus compliqué que ça mais elle ne sait pas ce qu’il pense et cela la dérange. En réalité, son frère est l’homme qu’elle aime le plus au monde, duquel elle se sent la plus proche malgré cette distance envahissante pourtant qui se trouve entre les deux. Il lui est déjà arrivé de côtoyer des hommes violents dans ses ex – car elle change également d’hommes comme de chemise, quand elle ne va pas vers une fille pour l’amusement -  mais elle les a toujours fuit autant qu’elle les attire. Le seul dont elle ne veut se séparer est son frère et quelque part, pour elle, cette maltraitante doit être une exclusivité qui ne lui appartient qu’à lui. Il doit être le seul à pouvoir la frapper. C’est un autre paradoxe car, elle sait que ça prend des proportions telles qu’elle a le droit d’en être effrayée et même de détester cela, et pourtant elle s’y accroche tout autant qu’il souhaite si possible l’éloigner de lui.

Outre ses complexités psychologiques et ces dilemmes perturbés, elle aime la peinture qui pour elle est une échappatoire encore plus grande de la réalité que toutes les expériences qu’elle pourrait potentiellement vivre. Elle est fascinée par l’art baroque et par sa complexité dans les surcharges de couleurs, de formes et de sentiments exprimés.  Elle apprécie également parfois l’architecture mais reste principalement focalisée sur la peinture, au point qu’il lui est arrivé par caprice et impulsivité de prendre des cours, rapidement abandonnés, et de s’essayer elle-même à cet art difficile avant de considérer que c’était bien plus intéressant à regarder qu’à créer. Après bien évidemment avoir fait acheter l’entièreté du matériel.

Que pensez-vous de l'affaire Caïn Blacknight ? ✰ Pour Mary, tout cela ne sont que des faits divers, des histoires qui se passent dans le monde comme on peut en voir dans tous les journaux télévisés. Des morts, il y en a partout et sincèrement, elle préfère ne pas  y penser. Sa tête et ses préoccupations sont bien au delà du quotidien de tout un chacun. Son  intérêt premier concerne son rapprochement avec son frangin et après ça, être en sécurité loin de l'homme qui est censé la pourchasser. Au delà de tout ceci et de sa personne, ça ne la regarde pas. Elle ne s'intéresse qu'à ce qui la touche, tant que c'est loin ou à titre informatif, elle n'en a cure et ne s'en préoccupe pas. Beaucoup trop légère et superficielle pour ça elle a tendance à ne s'orienter que vers ce qui a un intérêt à ses yeux. Les affaires du monde n'en font certes pas parties. Vous sentez-vous en sécurité depuis l'arrestation de John Rosenberg ? ✰  Peut-être, peut-être pas. Cela ne change rien. Elle croit à sa culpabilité simplement parce qu'on l'a arrêté et qu'il est désormais jugé. Cela ne va pas plus loin et d'ailleurs pourquoi s'en préoccuper ? Si les flics l'ont arrêté c'est sûrement parce qu'il le mérite. S'il a commis des crimes il ira en prison et le monde continuera de tourner jusqu'au prochain qui voudra se faire valoir comme destructeur de vie.La criminalité augmente crescendo en ville depuis quelques semaines, est-ce que c'est un problème pour vous ? ✰ L'insouciance a bu don et par conséquent, non elle n'en a cure de cette fameuse criminalité. Elle vous en parlera peut-être, comme fait divers, discussion potentielle, pour paraître sociale, parce que vous semblez instruit, parce qu'il faut bien en tant que jeune femme paraître alertée. Mais ce ne sont que des rôles, des tendances, des modes qu'elle pratique au gré de des courants de la société. Et quand on parlera d'autre chose et que l'attention des gens sera orientée vers ce nouveau phénomène, elle vous en parlera tout autant pour agrémenter la discussion. C'est juste des thèmes à potentiellement aborder, rien de plus. Cela ne va pas l'empêcher de faire sa vie.Trouvez-vous que la police est efficace face à tout cela ? ✰ Autant croire que c'est le cas. Ne pas le croire ne changerait au fond strictement rien. Sa personne n'a aucun impact sur ce fait, sur la police, et finalement, elle espère comme tout le monde qu'ils font leur boulot, mais en même temps elle s'en tape complètement. A quoi cela servirait-il de ce questionner ? Est-ce qu'on se demande si l'épicier du coin fait bien son boulot ? Non. car ça parait logique. Alors autant penser que ça l'est aussi pour les policiers.
❖ {i’m thrown in the gunfire of empty bullets}


Une porte qui claque, le bruit d’un meuble qu’on cogne, un rire qui se veut discret mais qui au fond ne l’est pas, des paroles dites à soi-même, une nuit noire et surtout l’heure où normalement tout le monde devrait s’être arrêté de s’agiter pour trouver refuge auprès de Morphée.

« Y a quelqu’un ? » dit-une voix interpellée et surtout réveillée à l’entrée d’une chambre éclairée, illuminant un couloir sombre. « Mary ?! Mais… vous avez vu l’heure !  Oh… Vous êtes encore totalement saoule c’est ça ? »

Ca, elle l’avait déjà entendu un nombre assez impressionnant de fois de la part des dames de maison. Il fallait avouer que rentrer en pleine nuit en taxi après une soirée arrosée, ce n’était clairement pas inhabituel. Il arrivait souvent qu’elle rentre chez une amie, chez un inconnu ou chez son petit ami du moment, mais ce soir, c’était retour au bercail. Pourquoi ? Et bien pourquoi pas. Après tout, ce lieu était sa résidence, n’avait-elle pas le droit de rentrer quand bon lui semblait ?

« Faites moins de bruit ! Votre père va vous entendre… »

« Mais nooooooon… Il ne vient jamais vous l’savez bien, Elise !  Il n’aime pas me gronder alors il reste dans sa chambre. Vous êtes pratiquement toujours celle qui se réveille… Tant mieux parce que vous savez quoi ? Vous êtes ma préférée !  »


« Arrêtez de dire des bêtises et avancez ! Plus vite vous serez dans votre lit, plus vite je me sentirai tranquille. »

Finalement, cette fameuse Elise connaissait Mary depuis tellement d’années maintenant que quelque part, c’était presque un membre de la famille aux yeux de la jeune femme. Elle aimait son père, c’était évident que la relation était réciproque, mais il était un homme très occupé et avait rendu les choses faciles en s’entourant de dames de maison capable de s’occuper d’elle et en lui fournissant l’argent dont elle avait besoin pour vivre. En réalité, elle était une enfant gâtée, et comme tout enfant gâtée, elle en profitait comme bon lui semblait pour savourer la vie qui lui était donnée. Ainsi, alors même qu’elle venait d’être majeure, elle put profiter rapidement des biens faits de l’alcool sur son organisme, et puis les soirées sincèrement, elle en était une usuelle. Elle avait toujours aimé ces événements, on s’amusait, l’alcool coulait à flot, on rencontrait des personnes de tout type qui avaient tout autant envie que vous de s’amuser. Quoi demander de plus ? Oh elle savait bien ce qu’elle désirait au fond : revoir son frère qui s’était tiré depuis un long moment maintenant.  En réalité, il lui manquait éperdument. Et pourtant, elle n’avait jamais su s’il l’appréciait ou s’il la haïssait. Depuis son plus jeune âge, la relation qu’elle entretient avec lui est ambigüe. Elle n’était pas plus haute que trois pommes que déjà il parvenait à la faire pleurer. Elle s’en souvenait vaguement mais elle avait assez de bribes signifiantes pour comprendre cette ambivalence. Elle était restée longtemps sans le voir, plusieurs années pour dire vrai, et cela n’avait fait que renforcer son désir de le connaître et de l’approcher. Après tout, elle n’avait plus sa mère – ce dont elle n’avait rien à faire désormais – et elle n’avait qu’un seul grand frère dont son père lui parlait très peu. De quoi forcément attiser une petite fille d’une curiosité accentuée au fil des années. C’est pour cette raison, la nouvelle de son retour enregistrée dans une petite tête de onze ans, qu'elle avait décidé de le coller jusqu’à ce qu’ils soient les meilleurs amis du monde. C’était son désir juvénile qui s’était vite pris des baffes dans la tronche que ce soit de manière imagée ou vraiment concrète. Elle se souvenait parfaitement de sa façon de faire, sa façon de la martyriser, de la rejeter et pourtant cette souffrance de la voir s’éloigner, de ne plus l’avoir à ses côtés. Bien sûr, elle ne l’avait pas compris tel quel à onze ans, mais les sentiments qui découlaient de ses expressions faciales suffisaient à l’empêcher de le quitter alors même qu’il l’effrayait et que la douleur qu’il engendrait dans son corps était vif et difficilement supportable. Cependant, s’empêcher de l’aimer était tout aussi impensable. Nombreux étaient ceux qui tentaient de la dissuader de l’approcher. Comment pourrait-il en être autrement quand on se rendait compte des actes qu’il pouvait engendrer sur la jeune fille ? Des marques qui séjournaient sur son corps ? Mais elle tiendrait bon ! Elle se l’était promis, elle l’avait juré avec elle-même devant le miroir : ce serait un jour son meilleur ami. Certains moments doux avaient existé où il s’était réfugié à ses côtés. Elle avait compris comme il pouvait souffrir et toute la complexité que son être renfermait. Ils étaient bien sûr plus rare que les mauvais côtés mais cela lui avait permis d’apercevoir en enfant à travers ces gestes, un manquement dans l’amour qu’il souhaitait avoir et lui refuser durant ces faiblesses à peine avouées aurait été totalement douloureux, bien plus que les coups ou les insultes qu’il lui semblait plus aisé à formuler à son encontre. Peut-être était-elle masochiste, mais tout ceci lui manquait viscéralement parlant. C'était nécessaire qu’il soit à ses côtés et cela faisait trop longtemps maintenant qu’elle avait laissé traîner l’idée d’aller le retrouver. Après tout, qu’est ce qui la retenait ici ? Son père ? C’est vrai que l’abandonner serait peut-être difficile, mais l’âge l’avait rendu aigri et quelque peu disposé à avouer quelques déceptions à son sujet qu’elle n’avait pas envie d’entendre à nouveau. « Pourquoi as-tu donc arrêté tes études ? » « Tu as vu l’heure ? On ne se lève pas dans l’après-midi ! » « Tu sors encore ? Mais tu es déjà sortie toute la semaine ! » Toutes ces remarques futiles dont elle n’avait rien à faire. C’était bien évidemment pour son bien, elle ne pouvait pas le nier, et elle comprenait qu’il s’en inquiète, parfois peut-être qu’il y avait de quoi, surtout vu l’homme qu’elle était en train de côtoyer pour le moment…




Bastian. Elle l’avait rencontré lors d’une soirée chez une amie. Enfin… Une fille qu’elle avait un jour croisé dans une boite, avec qui elle avait échangé un numéro et qui l’avait invité quelques jours plus tard à son anniversaire dans son immense baraque de riche. La richesse des autres lui étaient égales, mais selon où elle sortait, elle savait pertinemment quel type de population elle allait y retrouver. Pour cette fois-là, c’était la haute société. Elle aimait encore bien ce genre d’environnement, ce genre de mentalité, de temps en temps, où l’on ne s’inquiétait pas de l’argent dépensé, de ce qu’on allait consommer et surtout comment on allait finir. D’ailleurs en anecdote elle avait fini en partie à trois avec une autre fille et un gars ce soir là, mais ça c’était une autre histoire parmi tant d’autres qu’elle avait vécu durant ces dernières années. Bastian, il ne passait pas non plus inaperçu. Quand on arrivait dans une pièce on le voyait directement. Quand elle était arrivée dans celle où il se trouvait, effectivement, elle n’avait pas pu le rater. Le charisme qui se dégageait de sa présence était immense et le regard qu’il lui avait adressé était pénétrant. Etre amoureuse, elle ne l’avait jamais été, et peut-être que ce n’était pas le cas non plus à cet instant, mais le sentiment qui l’avait submergé s’y apparentait aisément, de manière plus superficielle cependant. Mais elle ne s’y était pas attardée davantage car déjà était-elle entraînée vers d’autres activités de la soirée. Cet homme, elle l’avait en fait oublié quand elle se retrouva à fumer sur la terrasse à ses côtés, par pur hasard. Mais il suffit d’un regard pour comprendre que cette fois-ci, cette rencontre fortuite allait les rapprocher. Un allumage de cigarette, un sourire, une conversation et un rire, cela avait suffit à l’entraîner dans son lit lorsqu’ils étaient tout deux totalement à l’ouest, consumé par l’alcool consommé. Il avait quelque chose d’attirant qu’elle ne parvenait pas à expliquer, un regard sombre où il était impossible de décoder ce qui s’y tramait. Ce côté ténébreux l’excitait fortement. Lui commençait à voir les choses avec sérieux également. Après quelques rendez-vous, il avait avoué désirer qu’elle soit sienne. Cette formule l’avait totalement enivré alors même qu’elle n’en comprenait pas les implications. Mais officiellement, ils étaient ensemble. Et officiellement, c’est là qu’elle commença à connaître les autres substances illicites sur le marché qu’on ne pouvait s’empêcher de tester et qu’en réalité, il dealait depuis des années. Elle connut alors un tout autre univers, à vingt-cinq ans, qui était différent ce qu’elle avait connu jusqu’à présent. Mais de prime abord, cela ne lui déplût pas du tout. Les rails de coke tournaient à flot, elle en prenait un de temps en temps, cela permettait de rire encore davantage, de planer et profiter, elle ne comptait donc pas s’en priver. Au fil des mois, la tournure de sa vie prit un sens différent, une invitation de plus en plus insistance vers un versant dangereux qu’elle parvenait à entrevoir, vers un homme qui manifestait de plus en plus de comportements possessifs mais surtout violents. Elle se retrouvait emmenée dans le rang de jolie poupée docile que l’on pouvait faire sienne sans qu’elle rechigne. C’était un rôle qu’elle s’était donné mais qui commençait tout doucement à l’effrayer bien que rien ne venait jamais ternir le tableau qu’elle offrait aux yeux des autres. Mais elle n’acceptait plus qu’il prenne sa vie en main de cette façon, et c’est pour cette même raison qu’elle se retrouva alors dans le lit d’un autre, alors qu’elle avait décide de se rendre à une soirée dont la décision fut prise à la dernière minute avec simplement l’accompagnement d’une amie de longue date, espérant juste s’amuser et prendre les devants pour apporter délicatement la rupture. Le terme délicat n’était pas forcément cohérent lorsqu’on se retrouvait en face d’une infidélité. Elle l’avait compris mais bien trop tard. Ce qu’elle ne sut par contre pas, c’est comment il l’avait retrouvée… Son réseau semblait bien plus développé qu’elle ne l’avait imaginé. Lorsqu’il avait débarqué dans l’appartement, puis dans la chambre, les minutes qui s’écoulèrent dans un vacarme assourdissant lui rappelèrent de lointains souvenirs reliés à son frère. Cette violence, la douleur, et bien qu’elle ne put pas le voir, elle prenait conscience qu’elle avait condamné l’homme avec qui elle venait de passer la nuit.  Il lui fallut attendre plusieurs jours pour qu’il daigne enfin lui accordé de la liberté. Elle n’attendit pas plus longtemps pour décider de s’en aller. Son désir de revoir son frère était imminent. Quitte à subir des violences, elle préférait de loin que ce soit de sa part. Elle ne pouvait pas parler de cette situation à son père, elle ne le désirait d’ailleurs pas. Son frère la protégerait si c’était nécessaire. Elle laissa une lettre manuscrite sur le bureau du paternel, une autre pour celles qui l’avaient élevées et s’étaient occupées d’elle. Quand elle allait rentrer ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Peut-être jamais… Ce serait le scénario le plus intéressant à ses yeux. Des affaires amalgamées dans sa valise, une carte de crédit subtilisée, du maquillage entassé dans son sac à main – four tout notoire- et c’est sans se retourner qu’elle claqua la porte de la maisonnée pour s’échapper d’un homme qui lui donnait une raison suffisante pour retrouver son aîné.




Débarquer chez son frère n’avait pas été une mince affaire car au fond, elle ne l’avait pas prévenu mais surtout, elle ne s’y était jamais rendue. Minneapolis était un endroit sur la carte. Un monde inconnu où ses pieds n’avaient jamais frôlé le sol. Au moins, elle s’estimait être assez loin pour l’instant de Bastian. Qu’un tueur en série ait fait des ravages lui était vaguement parvenu mais cela lui passait tellement au dessus de la tête qu'elle ne s’y était pas attardé prise d'un désintérêt le plus total.  Pour le moment, ce qui lui importait, c’était de retrouver son aîné, celui qui lui manquait, qu’elle n’avait plus vu depuis trop longtemps à son goût. C’était évidemment que sa présence ne lui plairait guère, elle avait déjà bien en tête sa réaction même si elle n’en avait plus subi les désagréments depuis très longtemps. Malgré tout, une excitation certaine se répandait dans ses veines à l’idée même de la surprise qu’elle allait entraîner. La conviction profonde qu’il ne s’y attendait pas était ancrée avec certitude. Il allait tomber des nues et elle le savait. Elle regarda le petit papier sur lequel elle avait noté l’adresse. Elle aurait pu la tapoter sur son portable dernière génération, mais la rapidité avec laquelle son départ s’était précipité l’avait poussé à tout simplement le gribouiller sur la première chose qui s’était trouvée à porté de main : un morceau de papier. Traînant sa valise en dehors de l’aéroport, elle tendit le bras pour quémander un taxi, moyen de transport le plus prudent pour se retrouver à bon port. Devoir le payer n’était guère un problème et ne demandait nullement un quelconque questionnement qui susciterait une circonspection. Ainsi, lorsque ce dernier la déposa devant l’établissement de son frère, elle en eut l’émerveillement dans les prunelles de ses yeux. Serait-il là ? Travaillerait-il ? Allait-elle lui faire une surprise directe ou différée ? Elle n’en avait pas la moindre idée mais la meilleure façon de le savoir était de s’y rendre. Le tout était de savoir comment elle allait entrer. Pénétrant dans l’établissement, elle se rendit directement à l’accueil où tout simplement elle annonça la vérité : elle était la sœur de monsieur Crawley – carte d’identité à l’appui – et elle souhaitait lui faire une surprise car c’était son anniversaire bientôt et elle était partie à l’étranger depuis maintenant quelques années – il fallait bien mentir pour attendrir – ils ne s’étaient pas revus car il était très occupé et elle avait envie de fêter ses vingt-six ans à ses côtés. Un visage totalement innocent, un sourire magnifique, et surtout la preuve de leur lien de sang suffirent à adoucir l’homme à l’accueil qui accepta de la faire monter pour patienter jusqu’au retour de son frère. Elle sut donc de cette manière qu’il n’était pas à son domicile. Un parfait contexte pour le surprendre davantage. Elle fit bien évidemment garder le secret même si elle savait qu’il n’était nullement nécessaire d’aller trouver qui que ce soit quand on rentrait chez soi. Mais l’établissement n’étant pas en reste au niveau de son financement, la sécurité y était décuplée contrairement à des bâtiments plus modestes. L’endroit était magnifique et particulièrement luxueux. Ce n’était cependant pas une surprise quand on connaissait leur éducation qui avait toujours prôné une dépense pécuniaire assez élevée. Ne fallait-il pas oublier également que son cher frère avait de l’or au bout de ses doigts, c’était par conséquent normal qu’il puisse en bénéficier de manière plus concrète dans sa vie de tous les jours. Chirurgien plastique… Peut-être pourrait-il la modifier gratuitement ? Un rire déplacé pour une pensée qui l’était tout autant. Elle n’avait pas besoin de ce genre de commerce pour se sentir bien dans sa peau.   La meilleure manière de procéder était tout bonnement de ne pas penser, et ça elle parvenait à le faire aisément et régulièrement.  En attendant, une fois l’homme remercié avec de beaux billets de lui avoir accordé sa confiance et surtout de lui avoir ouvert la porte, elle avait maintenant un plan à concocter. Enfin… C’est ce qu’elle pensa en premier lieu, mais la suite fut tout autre. Tout d’abord, observer les lieux, le contempler et surtout s’en imprégner. Mais avant tout encore, se changer. Ouvrant sa valise en plein milieu, elle s’appropria des vêtements pratiques et légers. Il ne faisait pas forcément chaud dehors, mais par contre il faisait relativement bon dans l’appartement. Trouvant rapidement ce qui pourrait la réchauffer davantage, elle mit la musique en route et se laissa embarquer dans des mouvements qui laissaient exprimer son contentement de se retrouver ici.  Quelques heures plus tard, un verre de vin savoureux consommé, quelques cigarettes éteintes sur la terrasse, et un paquet de chips acheté à l’aéroport comme diné, une apparition eut lieu l’amenant à un face à face avec son frère quand elle se redressa sur le canapé pour l’observer. Ok… A première vue, la même joie ne semblait pas les animer.

« Salut frérot. Je savais que tu m'appellerais jamais alors j'ai décidé de venir ici. Papa est gentil, mais il me fait chier. Il commence à être sénile. Je sais que ça va te casser les couilles et que tu vas probablement gueuler pendant deux-cents ans comme un grand-père gâteux, mais je reste quelques jours ici du coup. »

Évidemment, il ne fallut pas longtemps avant que ça ne mousse et que les choses dégénèrent. Elle s’y était préparée et avait, au fond, eu un aperçu avec Bastian, mais étrangement, ce n’était pas la peur qui se manifesta en premier, mais davantage un sentiment de sécurité. Oui il était violent, mais il la protégerait toujours de tout. C’était ici que sa place se trouvait et elle devait y rester. Même quand il l’a mis à la porte, elle resta là en attendant qu’il l’accepte, sur le seuil car elle savait que c’était ce qui se passerait. Elle n’en fut pas surprise lorsque sa prédiction se réalisa et qu’il la laissa séjourner chez lui. Les excuses maigres mais formulées lui rappelèrent cette ambigüité qui existait dans leur relation, entre l’amour et la haine qui pouvaient animer son aîné. Elle sentait qu’elle avait besoin de le comprendre, il n’était pas trop tard pour y arriver. Elle n'était de toute façon pas prête à partir, et ce malgré la limite de temps qu'elle avait formulé. Elle comptait trouver un emploi et si jamais cela devenait clairement insupportable, elle se louerait un appartement à proximité du sien, mais en attendant, elle voulait vivre ici et cela ne changerait pas dans l'immédiat.

❖ {there's nothing wrong with who you are}

pseudo ✰ Loliii âge ✰ trop vieille déjà. où avez-vous connu le forum ? ✰ Heu... m'en souviens plus... je crois que c'était un top site! xD vous le trouvez comment ? ✰ tout joli !   un dernier commentaire ✰ Que la force soit avec toi et avec ton esprit ! olé !
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Emrys Crawley
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Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want Vide
MessageSujet: Re: Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want   Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want EmptyMar 29 Oct - 21:41

Chère soeur Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want 2129316262:yeux:Tout est bon pour moi, il manque juste la date de naissance afin que je suis te valider ! I love you

EDIT : ah bah tu viens de changer, donc je te valide avec plaisir, bon jeu ! :Mary Crawley _ Life is so short, we have to live how we want 1532001046 
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