✯ ARTICLE 1 : L'AFFAIRE WITEFIELD DÉFRAYE LA CHRONIQUE.

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Une semaine après la mort tragique d’Olivia Witefield, l’émotion est encore vive. L’incompréhension a laissé place à la peur. Les rues de Minneapolis sont désertes par moments - surtout la nuit. Les femmes n’osent plus sortir sans une compagnie et même les camés se méfient de tout. Le père de la victime, le chef de la police locale, n’a pas désiré s’exprimer pour l’instant. Mais après la conférence de presse donnée par le procureur Johnson, nul doute que l’enquête piétine. Selon ses propres dires, il y a de fortes possibilités pour que le tueur fou Caïn Blacknight ait fait son retour. Pourtant, les forces de l’ordre tiennent à rester sur leurs gardes, n’écartant pas l’hypothèse d’un imitateur. La colère gronde en ville. Beaucoup estiment que la police ne fait rien pour retrouver ce malade alors que d’autres en profitent pour basculer du côté de la criminalité. Si la police se fait plus présente et surtout plus répressive, cela ne sert pas à grand chose, hélas.

La lettre apparemment écrite par Caïn continue d'accroître le doute. La dureté de ses mots, le cynisme qui transparaissait dans ses paroles. Tout laisse à penser qu’il est là, en ville, à nous observer et surtout à savourer sa victoire apparente. Le fantôme de ses crimes passés remonte à la surface et beaucoup craignent qu’il recommence à tuer de manière récurrente. Hélas, il n’y a pas grand chose à faire. Si la police cherche à rassurer les foules, ça ne marche guère. En attendant, une foule immense, des amis de la victime mais aussi des anonymes, se pressent près du lieu du meurtre pour déposer des fleurs et des marques de soutient à la famille. Les regards se croisent, la méfiance augmente là encore. Tout le monde essaye de se rassurer comme il peut, mais quant tout cela s’arrêtera enfin ? Personne ne peut le dire. Il se murmure même que de nouvelles lettres pourraient rapidement arriver...