nom(s) ✤ Hawkins. prénom(s) ✤ Sofia. âge ✤ 27 ans. date et lieu de naissance ✤ 17 juin 1986.  profession/études ✤ Sofia a suivi une scolarité par correspondance puis a entamé des études dans le commerce. Par la suite, elle a ouvert un petit salon de thé qui sert de couverture à un trafic d'armes et de faux papiers. statut civil ✤ Célibataire. orientation sexuelle ✤ Bisexuelle. traits de caractère ✤ Déterminée : Une femme doit savoir ce qu'elle veut dans la vie ou elle se fait écraser. Je sais ce que je veux, c'est aussi simple que cela. Et je pense être capable de me battre pour l'obtenir. Lunatique ? Non, c'est plutôt que je suis imprévisible, ça fait moins défaut, vous ne trouvez pas ? Quand je me lève, j'ai commencé la journée avec un bon café chaud et quand un client vient pleurer à ma porte en me disant qu'il ne peut pas payer, ça me met dans tous mes états. Je passe du chaud au froid simplement parce que les circonstances l'exigent. Mes humeurs ne sont rien de plus que les vagues d'un bord de mer, elles s'écrasent, reprennent vie puis s'écrasent à nouveau. Franche, parce que les mensonges m'agacent. Bien entendu, je suis une femme qui sait garder ses secrets mais je ne papillonne pas des yeux en m'écriant "Votre tailleur est mâgnifique". Je vais au plus utile en général... Impulsive parce qu'une claque, ça part vite. Aussi, j'ai sans doute un peu trop d’orgueil et quand on me pique, je réplique assez facilement. C'est parfois difficile pour moi de garder mon sang-froid, je suis plutôt caractérielle. Mais bien que je sache crier quand il le faut, sur le plan public je suis discrète parce que je ne tiens pas à me retrouver derrière les verrous... Joueuse parce qu'un flic qui s'y croit est une babiole entre mes mains, je lance le défi de m'arrêter. Jamais. groupe ✤ + misery is my middle name.. crédits ✤ cj.

Le temps compte, le temps est important. Alors je porte une montre à chaque main, je suis d'une ponctualité à toute épreuve, sauf à un rendez-vous que je ne juge pas important. Je n'arrive pas en retard et je suis mal à l'aise quand je ne connais pas mes lieux de rencontre, quand je n'ai pas eu le temps de les visiter auparavant. Heureusement, ma manie de toujours me promener avec une arme à feu m'a déjà sorti de plusieurs mauvais pas. La sécurité, c'est une chose très importante. Regardez derrière vous, ne restez pas trop proche de la route lorsque vous marchez, gardez un chargeur dans votre sac à main... Je suis parfois un peu paranoïaque peut-être, je crois que ce sont les effets du manque qui provoquent cela mais quand je suis tendue, j'ai toujours tendance à me laisser aller à une petite faiblesse et un peu de speed. Et tout va mieux.

Dans le milieu, tout le monde m'appelle Sofi. Parce que lorsque j'ai repris mes esprits, un bracelet à mon poignet portait la mention "Sofia" mais que je n'ai jamais su si c'était vraiment moi. Ce pseudonyme ne cache pas grand chose de mon identité mais... qu'y a-t-il à vraiment cacher ? Je ne connais pas grand chose de la période qui précède mon adolescence sinon que je devais sans doute adorer la musique parce que j'en écoute souvent. J'aime les longs airs de violon, ou simplement les versions instrumentales. À croire que parler m'ennuie. Je ne joue d'aucun instrument cela dit, sauf si fabriquer un faux passeport peut être associer à une mélodie rondement menée mais j'en doute... Et puis, ce n'est qu'un hobby.

Je ne suis pas souvent accompagnée par un petit ami ou une compagne parce que mes histoires sont ponctuelles. Mais j'aime bien sortir, découvrir le monde, voyager. Je crois que je n'aime pas vraiment être enfermée avec les mêmes personnes constamment. De toute façon, je fais confiance à peu de proches. Je n'aime pas qu'on me lance des piques ou des petites remarques qui n'attendent pas de réponse. Disons que quand c'est une attaque gratuite, cela m'ennuie mais parfois, j'aime jouer. J'adore conduire, j'ai deux voitures que je n'hésite pas à lancer à grande vitesse sur la route. Ce n'est pas de l'adrénaline... juste le bruit assourdissant de l'air qui claque dans l’habitacle que j'apprécie. J'aime aussi énormément les bonbons et les boissons sucrées. Je mets toujours quinze tonnes de grenadine dans mon verre avant de verser l'eau et parfois, je fais semblant d'avoir eu la main lourde. Mon dernier petit ami disait que j'étais parfois gamine. Ça m'a troublé, je ne pensais pas avoir tant de petits travers qui puissent rappeler ceux d'une enfant. Ces questions me hantent, qui suis-je et que me manque-t-il exactement ?

1999. Tu n'es pas à côté de moi, tu vois. Tu n'es pas là et je ne suis pas assise dans ta voiture tout simplement parce que je leur ai dit que j'étais assez grande pour y aller toute seule, j'ai quand même treize ans et je crois que papa n'avait de toutes façons pas le temps. Ils discutaient vivement quand j'ai mis mon sac sur l'épaule, il était drôlement lourd ce sac d'ailleurs. Je ne me souviens pas de tout ce que j'avais mis dedans mais j'avais fait comme tu m'as appris pour le fermer, je m'étais assise dessus. Je suis passée en premier devant la porte de ta chambre avant de m'en aller.

Tu n'étais pas là et j'y ai glissé un œil, cherchant quelle plaisanterie je pourrais te faire avant que tu ne reviennes. Maël, tu es toujours prêt à plaisanter avec moi et surtout, tu me pardonnes toutes mes bêtises alors je cherche, plissant légèrement le nez et finalement, je ne trouve rien que plus que prendre un rouge à lèvres que Cathy m'a prêté pour écrire sur le miroir de ta salle de bain un énorme « bouh ». Je regarde l'état du bâton de maquillage et un juron m'échappe soudain, parce que je crois bien que je viens de l'assassiner tragiquement... Je passerai à la boutique pour lui en acheter un autre... Je laisse le bâton dans ma poche et contemple tout de même l’œuvre d'art que je te laisse pour ton retour. J'avais aussi pensé mettre du miel dans tes chaussures mais je sais que les représailles seraient terribles alors j'évite. Ça me fait bizarre de partir là-bas, en sachant que je ne te verrai pas avant mon départ. Oh je ne serai pas très loin mais je suis un peu pot de colle avec toi. J'aime venir le soir dans ta chambre et m’asseoir sur le bord de ton lit pour te raconter ma journée, te dire combien madame Dreux m'énerve quand elle nous répète d'une voix stridente « Yo estoy en mi habitación, nous remarquez que j'accentue le o ? HABITACIOOOOOOON ! », te décrire les sourires que Peter m'envoie de temps à autres pendant ce même cours d'espagnol. Je rougis en te disant que je m'en moque totalement puis je craque trois secondes plus tard en te demandant ton avis, est-ce que tu penses que je lui plais ? Est-ce qu'il m'invitera pour le bal quand nous serons en dernière année de lycée ? Mais est-ce qu'on sera dans le même lycée au moins ? Et s'il trouve une copine avant ? Et puis il y a aussi mes devoirs que je n'arrive parfois pas à terminer. Quand maman est en colère contre papa parce qu'il est encore parti et qu'on ignore quand il rentrera, tu viens m'aider. Tu te glisses au-dessus de mon épaule et tu m'expliques avec patience et avec toi, tout devient plus facile. En échange, je te fais partager ma superbe collection de fraises tagada. Dans ma chambre, il n'y a presque pas de rose, parce que je ne suis pas une barbie ! C'est rouge, je trouve ça intense, vivifiante, le rouge. Pas toi ? Je ne sais pas, je me pose ce genre de questions au petit coin en général, je ne les oralise pas. Ce sont des questions un peu bêtes je crois...

Alors je remets mon sac sur mon dos en poussant un petit soupir. Maman dit à Papa qu'il va encore partir, elle ne me voit pas quand elle les traite de « saloperies que les flics feraient mieux de descendre tout de suite ». Je les observe un petit moment. Toi tu sais pourquoi ils se fâchent comme ça, pas vrai Maël ? Pourtant, papa a une lueur étrange mais soudaine dans le regard dès qu'il t'aperçoit et il s'entête à te dire que tu suivras son chemin. J'aimerais ne pas à avoir à suivre celui de maman, de mon côté. Je crois que c'est une femme triste, mais elle n'a pas encore trouvé les mots pour l'exprimer. Ou alors, prostrée dans son rôle de bonne mère au foyer, elle ne veut pas nous laisser. Pourtant, je nourris le curieux espoir d'une indépendance facile. Je sais faire cuire des pâtes et des steaks aussi, je me dis parfois que je pourrais partir comme ça. Et qu'elle n'aurait plus à s'occuper de papa absent, de toi grand et de moi partie. Elle prendrait un peu de temps pour elle, pour se coiffer, pour sourire, pour rire à nos blagues stupides. Tu te souviens de la dernière fois qu'elle a été prise d'un fou rire, toi ? Papa ce n'est pas pareil. Il profite de nous dès qu'il est là mais je n'arrive pas à me dire que ce qu'il fait est à la fois terriblement dangereux mais... bien. Le danger est quelque chose d'abstrait. Je ne me sens en danger que quand Madame Dreux demande de ranger les livres et cahiers, et que je n'ai pas appris ma leçon. En plus Dreux, ça ne fait vraiment ni anglais ni espagnol. C'est quoi, Dreux, exactement ?

Alors je quitte la maison. Je me dis, quand il commence à pleuvoir, que je voudrais que tu sois là, finalement. Tu garderais la portière fermée le temps que j'admette que c'est vrai, j'ai envie de monter avec toi. Je frictionne mes bras à cette pensée puis chantonne avec mon walkman sur les oreilles pour que les minutes se consument avec ma peur. Les ombres des arbres qui bordent le chemin semblent dessiner des doigts qui se tordent pour me caresser les pieds. Le vent se lève et passe la main dans mon dos, je sursaute puis me retourne vivement. Je ne pensais pas qu'il serait si lourd ce sac, en fait. Je presse le pas. Tu sais, toutes ces histoires qu'on se raconte pour se faire peur la nuit d'halloween, je crois que je m'en souviens. Pile à cet instant.

Je presse le pas davantage, me retourne et m'écroule, déséquilibrée par mon sac. Je fouille mes poches, je cherche ma carte de téléphone et t’appellerai quand je trouverai une cabine, pour te demander de m'amener. Une ombre se dessine derrière moi et j'esquisse un sourire en apercevant ce visage familier. Il me tend la main et je la lui prends pour me redresse. Au moment où j'entrouvre les lèvres pour lui confier combien je suis rassurée de le voir là, il amène son poing sur ma joue. Je retombe en arrière, fais virevolter les gouttes de pluie accumulée sur le trottoir et peine à reprendre mes esprits tout de suite. Il s'approche, marmonne plusieurs fois qu'il ne laissera personne tuer l'innocence de ses protégés, ou protégées, je n'en sais rien. Je ne comprends pas vraiment... Je ferme les yeux au moment où l'ombre de sa main refait surface au-dessus de mon visage. Et après, trou noir. Vraiment.

1999. Après seize jours de coma et une opération visant à retirer le projectile logé près du bulbe rachidien, on m'a demandé qui j'étais. Putain, tu sais ce que ça fait de ne pas pouvoir répondre à cette question ? Je t'écris sans que tu aies de nom pour moi, journal intime, destinataire anonyme, tu n'es rien ni personne, pas un visage, pas le souvenir d'un ami passé, pas le fantôme d'un parent aimant, tu n'es rien pour moi. Ils m'ont trouvée, comme on trouve un objet ou un cage pour le lapin, comme on trouve une babiole ou une jolie fleur. Ça m'a fait mal quand ils ont commencé par ces mots, qu'ils m'avaient trouvée. Une balle dans la tête, ruée de coupés et j'oublie des détails. Je suis morte, un fantôme dont les empreintes digitales ne donnent aucun résultat. Ils ignorent combien d'états j'ai pu traverser et je finis simplement à l'hôpital, psychiatrique, pendant sept mois. Je fais des cauchemars, est-ce ma faute si ce noir me fait peur ? Ils ne me consolent pas, je crois que je voudrais pouvoir réclamer ma mère, me ruer dans les bras de n'importe qui mais ils ne sont que des médecins, ils donnent des résultats, ils me félicitent quand j'arrive à manger par moi-même et quand je reste calme plus de deux heures. Mais c'est plus fort que moi, tu comprends ? Il y a une certaine rage qui se diffuse dans mes veines et à chaque fois que, sur le chemin de ma rééducation, je dois réapprendre à faire mes lacets ou parler, il y a une pierre de plus qui se pose. Je construis un mur, indestructible. Je serre les dents, et j'avance. Pas par pas.

2002. L'aîné de ma famille d'accueil fume et s'envoie quelques rails de temps en temps. Il m'a initiée mais ça ne m'a pas plu. Il parle trop, il raconte toujours sa vie dans les moindres détails et je me contente souvent d'écouter en croisant les bras, je n'en ai rien à faire de sa vie. Tu vois ? Mais je l'accompagne parce qu'ils pensent que ses dealers ne lui feront rien s'il m'amène avec lui. Alors en général, je me contente de me taire. Puis ils crient, et il crie, et ils crient plus fort. Parfois, ça dégénère. Harry, c'est son prénom, Harry s'est déjà fait casser le nez deux fois parce qu'il ne paie pas à temps. Ce n'est pas difficile pourtant comme consigne, alors il a acheté une arme. Il la porte à la ceinture, pour faire comme dans les films, j'ai souvent peur qu'il se fasse exploser l'entrejambe mais il me dit que je raconte n'importe quoi. Souvent, je m'énerve. On a des disputes violentes, je me jette sur lui et il m'envoie plus loin, il hurle et moi aussi. Je ne comprends pas, du moins je ne comprenais pas. Je ne supporte pas d'être son gilet par-balle. Je ne veux pas être ainsi alors je m'en détache. Je commence à voir ses amis sans lui, il se défonce et joue avec son arme comme un enfant soldat.

Eux, ils parlent d'argent. L'argent, je crois que c'est le pouvoir. Ils me parlent bien, ils disent qu'ils apprécient quand je leur réponds, parce que je n'ai pas froid aux yeux. Je fais de moins en moins de cauchemars parce que je me couche exténuée, jamais aux mêmes endroits. Colin est un gars bien qui n'a que trois ans de plus que moi et je vais souvent dormir chez lui. Il s'occupe de ce qu'il appelle sa petite affaire. Il lime les numéros de série d'armes qu'il revend, et il connaît deux flics qui lui en donnent parfois, mais quand elles sont impliquées dans des crimes, elles coûtent beaucoup moins cher parce que si on vous trouve avec un flingue qui a déjà refroidi dix types, c'est la chaise électrique. Avec Colin, je commence à apprendre à les utiliser. Je me sens amoureuse de Colin, et pas seulement parce qu'il ne parle pas de lui, mais il m'offre de nouveaux horizons. Nous sortons souvent pour aller danser, et j'adore Mickaël Jackson. J'ai plein de disques, il dit que je fais n'importe quoi quand je lance une nouvelle piste dans la voiture alors qu'il a un contrat. Je l'attends et balance doucement la tête d'un côté et de l'autre, puis j'entends des coups de feu. Avec le temps, j'ai cessé de sursauter. Je mets le contact et on démarre, et c'est parti. Avec le temps, j'ai appris à conduire, vraiment. Et puis, j'ai appris à tirer.

Ce qui compte, c'est de toujours garder une couverture. C'est ce que m'a dit Colin alors que j'essayais de faire un point de compression, après qu'il se soit pris trois projectiles dans le ventre. C'est ce qui arrive quand on fait le sale boulot de quelqu'un de plus gros... J'ai pris mes clics et mes clacs et je suis partie. Je suis tombée sur des gens pas très fréquentables. D'abord, dès mes vingt-deux ans je suis partie à Détroit où j'ai vraiment commencer à me faire un petit nom. J'étais évidemment la sbire d'un plus gros poisson mais je ne le volais pas et je n'effectuais pas ses contrats. Je voulais que les choses restent bien séparées. Puis j'ai réussi à en trafiquer quelques-unes, pour que des semi-automatiques deviennent des automatiques par exemple. Il y avait aussi un marché sur lequel se poser avec des balles plus puissantes. J'ai beaucoup travaillé et avec des tas de personnes différentes avant qu'on ne me propose de reprendre la place d'un type qui s'était fait descendre à Minneapolis. J'ai accepté et me voilà.

Je ne suis pas trop portée sur le thé à vrai dire, je préfère le café ou le lait à la fraise. Mais j'ai une petite affaire qui tourne tranquillement et quand on me demande un flingue anonyme, je peux le trouver. Quand on me demande un fusil à pompes, je peux le trouver. Sans permis de port d'armes bien entendu, ou avec des faux. Petit à petit, j'ai commencé à simplement graver « Sofi » sur mes balles trafiquées, pour qu'on sache que j'étais par là. J'ai tué plusieurs personnes, principalement quand je me sentais menacée. Je n'aime pas tuer, cela ne m'apporte rien de bon et je trouve que cela devient addictif mais... il m'arrive parfois de errer dans le métro avec une arme sous ma veste dans l'espoir qu'on vienne m'agresser, qu'on vienne à ma rencontre. J'oriente mon canon dans la bonne direction et je fais feu. La nuit dernière, je suis simplement sortie dans un bar miteux, parce que je me sentais seule. J'ai attendu que quelqu'un vienne m'aborder et nous sommes sortis. Je lui ai dit qu'il devait arrêter de parler, de toujours parler ! J'ai tiré, plusieurs fois. J'ai visé le cœur, la poitrine, le cou, mais je ne tire pas dans la tête. Jamais. Mes balles sont marquées. Je ne sais pas si je deviens une sorte de tueuse, dans le fond, ces gens n'étaient pas grand chose. Mais c'est juste que parfois, le fil blanc qui sépare l'argent de l'ambition, le pouvoir de la folie, ou le passé du présent... ce fil est bien trop fin. Tu vois ?

Et puis les tueurs en série... Je n'y crois pas. Du moins, je refuse d'y croire. Je me retourne tout le temps, je me déplace en voiture presque exclusivement et je suis armée, salement armée. Je n'ai pas envie de finir dans la rubrique faits divers comme Colin. Je limite logiquement mes déplacements en évitant d'aller cueillir des marguerites dans les parcs déserts pendant la nuit... Mais on n'est sûr de personne à vrai dire. C'est bien pour ça que je reste prête à descendre n'importe qui. Mais j'espère qu'il n'arrivera pas après que je me sois endormie, j'ai le sommeil lourd. Tu vois, parent oublié, journal anonyme, destinataire du passé, … parfois, je voudrais que tu existes.

Surnom ✤ Sofi. âge ✤ 25. où avez-vous connu le forum ? ✤ Via un membre. vous le trouvez comment ? ✤ Tout à fait charmant.  un dernier commentaire ✤ J'espère que ça ira, en tout cas coup de coeur pour ce forum et ce PV en particulier... p.s: Maël, promis je ne dirigerai jamais la mafia locale, mais je suis coupable d'avoir un humour pourri (a)