Novembre 1987.
Quand une petite fille vient au monde parmi les montagnes de l'Utah.

Je fus conçue un mois de mars 1987 au beau milieu des montagnes de l'Utah, quoi de plus romantique que ces montagnes n'est ce pas ? En effet, mes parents étaient de vrais passionnés de montagne et ils aimaient partir un weekend entier en balade, c'est un samedi soir au beau milieu de nulle part qu'ils m'ont conçues. Mais je vous rassure, je vins au monde neuf mois plus tard à l'hôpital de Salt Lake City. Mes parents étaient les plus heureux mais pas qu'eux puisque j'ai un oncle, le frère de mon père qui a deux fils. C'est ce jour là que je fis la connaissance de mes deux cousins, Wyatt et Maddox. Mon prénom, Zoé fut choisi par mes parents en hommage au côté un peu fou de mes parents, tous deux des aventuriers et montagnards. Mais si, je vous en ai déjà parlé au dessus, non ?

Durant toute mon enfance, je grandis comme n'importe quelle petite fille entourée de mes parents, mon oncle et mes deux cousins. J'ai été très proche de Wyatt dès mon plus jeune âge. Malgré nos 4 ans d'écart (il est plus âgé que moi), nous étions toujours fourrés ensemble, je me sentais protégée avec lui. Je fus une petite fille maline, passionnée de montagne (on ne se demande pas de qui je tiens cela hein ?), curieuse de tout savoir sur tout ce qui m'entourait, une vraie petite casse cou qui touchait à tout et grimpait partout mais sans me faire mal. Quand j'ai eu l'âge de parler c'est à dire vers les 2 ans environ, je fus un véritable "moulin à parole", ma mère n'en pouvait plus à la fin de la journée d'ailleurs, ce qui me fit bien rire. Mais j'étais une enfant manquant terriblement de câlins et de bisous. En effet, après la mort de mon père lié à un stupide accident de montagne, ma mère s'est renfermée sur elle même et en fit une dépression, j'avais alors 5 ans. Je ne compris pas vraiment ce qu'avait ma mère parce que j'étais toujours une petite fille pleine de vie. Ce n'est que lorsque j'eus une dizaine d'année que je commença à comprendre la souffrance de ma mère. Car j'ai du la quitter pour qu'elle se soigne mais pas de panique, je n'ai jamais vécue en foyer mais chez le frère de mon père donc avec mon cousin adoré, Wyatt ainsi que mon autre cousin, Maddox avec qui j'étais relativement proche mais moins qu'avec son jumeau.  

Mon début d'adolescence avait mal commencé avec l'hospitalisation de ma mère pour dépression grave et mon installation chez mon oncle paternel, j'avais 12 ans. Je me concentra à l'école pour tenter de rendre fière mon père du paradis mais aussi ma maman de l'hôpital, ma petite maman que j'allais voir chaque soir après les cours donc autant dire que les hôpitaux ne me font pas peur loin de là. Même si je travaillais dur à l'école pour que tout le monde soit fière de moi, je ne savais pas encore ce que je voulais faire de ma vie. En revanche, ce que je savais, c'est que les montagnes ne me quitteraient jamais, et oui une fille de la montagne ne part pas de ces montagnes.

Malgré mon côté gentil, attentionnée et sérieuse, je me souviens d'un jour où un élève de mon lycée me reparla de l'accident de mon père, il commença à dire que mon père était un irresponsable de s'être aventurer en montagne, d'autant que les montagnes de l'Utah ne sont pas les plus simples. Alors là mon cerveau de 14 ans n'a fait qu'un tour et j'ai réagi au quart de tour en entendant ses paroles relativement blessantes sur mon papa que j'admire toujours autant des années après sa mort. Au lieu d'insulter mon camarade, je fus prise d'une colère phénoménal et le saisit d'un coup par le col de sa chemise impeccable qui ne le fut plus 2 secondes plus tard. Il aura fallu 5 bonnes minutes et plusieurs personnes pour me maîtriser et me calmer de cette colère. Dès lors, j'ai appris à tenter de calmer ma colère et mon côté lunatique qui me fit passer de la Zoé gentille à celle relativement méchante. En revanche, ce qui m'a servie, c'est mon côté franche car de dire en face aux personnes ce que je pense d'eux fait le plus grand bien à la personne qui le dit mais aussi à celle d'en face.

Quand à mon lien fort avec Wyatt, nous étions toujours comme frère et soeur bien que nous sommes que cousins, il tenta de me raisonner dans les cas où mes grosses colères arrivèrent d'un coup mais je ne me gênais pas de lui dire tout ce que je pensais de ces actes malgré tout. Hormis ces points négatifs, on se disait tout, on s'entraidait tous les deux. Il me soutenait et consolait quand un de mes petits amis me larguait et inversement quand une de ces petites amies le quittait. Bref, nous étions plus que des cousins ou des frères-soeur mais je le considérais comme un meilleur ami et un confident.

A l'inverse avec Maddox, mon autre cousin, il m'appréciait mais mon côté trop franche l’agaçait un peu trop souvent et cela finissait toujours en bagarre entre nous deux. Mais cela ne nous empêchait pas de nous amuser tous les deux. Sortir en boite de nuit, c'est lui qui m'a emmené pour la première fois à l'âge de 16 ans. Il était très différent de son jumeau mais ces deux là étaient plus ou moins inséparables. Wyatt était le plus sérieux des jumeaux alors que Maddox était le plus fou des deux. Malgré tout, je les aimais tous les deux l'un comme l'autre avec leurs qualités et leurs défauts respectifs.